Libertinage
Ressentir de la jalousie ne fait pas de toi une personne possessive ou fragile.
C’est une émotion naturelle, liée à la peur de perdre, à l’ego, à l’attachement. Même dans une relation ouverte, elle peut surgir… et c’est normal.
Le libertinage met en lumière nos zones sensibles. Voir son/sa partenaire plaire à quelqu’un d’autre, être touché(e), désiré(e), peut provoquer un mélange d’émotions intenses : excitation, peur, fierté, doute…
Oui, et beaucoup de couples le sont. Ce n’est pas l’absence totale de jalousie qui rend une relation ouverte possible, mais la manière dont on la gère.
Certains couples ressentent une montée de désir après une expérience libertine. Voir son/sa partenaire sous un nouveau regard, constater son pouvoir de séduction, ravive parfois la flamme.
La jalousie n’est ni bonne ni mauvaise. Elle est un miroir. Dans une relation libertine, elle devient une occasion d’explorer non seulement le plaisir, mais aussi les liens profonds entre les partenaires.
Bien gérée, elle peut renforcer la complicité, nourrir le désir… et ouvrir à une liberté plus consciente et authentique.
Jalousie et libertinage : ennemies ou alliées du désir ?
1. Jalousie : un sentiment humain, pas un défaut
Ressentir de la jalousie ne fait pas de toi une personne possessive ou fragile.
C’est une émotion naturelle, liée à la peur de perdre, à l’ego, à l’attachement. Même dans une relation ouverte, elle peut surgir… et c’est normal.
- Ne la nie pas. Accueille-la, observe-la.
- La jalousie peut être un signal : un besoin de sécurité, de reconnaissance ou de communication non satisfait.
2. Le libertinage, un miroir émotionnel
Le libertinage met en lumière nos zones sensibles. Voir son/sa partenaire plaire à quelqu’un d’autre, être touché(e), désiré(e), peut provoquer un mélange d’émotions intenses : excitation, peur, fierté, doute…
- Le désir partagé peut renforcer l’amour, s’il est vécu dans la confiance.
- Mais mal accompagné, il peut réveiller l’insécurité.
3. Peut-on être jaloux et libertin ?
Oui, et beaucoup de couples le sont. Ce n’est pas l’absence totale de jalousie qui rend une relation ouverte possible, mais la manière dont on la gère.
- En parler avant, pendant, après les expériences
- Fixer des limites claires (ce qui est autorisé, interdit, ou à valider ensemble)
- Ne jamais utiliser le libertinage pour tester, piéger ou provoquer son/sa partenaire
4. Quand la jalousie devient une alliée du désir
Certains couples ressentent une montée de désir après une expérience libertine. Voir son/sa partenaire sous un nouveau regard, constater son pouvoir de séduction, ravive parfois la flamme.
- On parle alors de compersion : le plaisir de voir l’autre heureux(se), même dans les bras d’un(e) autre.
- Ce sentiment, rare mais puissant, est souvent cultivé par la communication et la confiance.
5. Gérer les montées de jalousie en pratique
- Exprimer ce qu’on ressent sans accuser (“J’ai ressenti quelque chose de difficile quand…”)
- Rassurer l’autre sans minimiser (“Ce n’était qu’un jeu, tu es ma priorité”)
- Faire des pauses si les émotions deviennent trop fortes
- Mettre en place des codes ou gestes discrets pour se reconnecter à deux en soirée
Conclusion : ennemies… ou révélatrices ?
La jalousie n’est ni bonne ni mauvaise. Elle est un miroir. Dans une relation libertine, elle devient une occasion d’explorer non seulement le plaisir, mais aussi les liens profonds entre les partenaires.
Bien gérée, elle peut renforcer la complicité, nourrir le désir… et ouvrir à une liberté plus consciente et authentique.
